Entretien annuel et mobilité

Pour une véritable politique de mobilité et une réelle information de chaque salarié
sur les opportunités d’emploi

Comme chaque année, la date de votre entretien annuel approche. S’il ne vous est pas rapidement proposé par votre responsable hiérarchique, sollicitez-le :

  • parce que c’est un droit pour vous et une obligation pour votre manager prévue à l’article 94 de la convention de travail ;
  • mais surtout, parce que c’est un moment privilégié au cours duquel vous devez pouvoir exprimer vos attentes en matière, notamment, de conditions de travail, de formation, d’évolution professionnelle et de mobilité.

S’agissant de la mobilité, dans un contexte marqué par de fortes contraintes pesant sur les effectifs de recherche et de réduction des effectifs de support, il vous sera inévitablement répondu que Moorea constitue le meilleur outil de recherche puisque toute vacance de poste doit donner lieu obligatoirement à publication sur ce site.

Vos représentants CFE-CGC dénoncent la mascarade qui depuis des années règne en ce domaine. La création d’un outil de gestion ne constitue pas en soi une politique. Chacun de vous, quelle que soit sa qualification ou son métier et désireux de changer de poste, a pu constater :

  • que le nombre de postes affichés au fil de l’eau est très inférieur à celui des postes donnant lieu à mutation chaque année ;
  • que de nombreux mouvements de personnels interviennent autour de vous ou dans votre filière professionnelle, sans que vous en ayez été informés ;
  • que lorsqu’un poste donne lieu à publication dans certaines unités, on apprend dès le premier appel qu’il est en réalité déjà pourvu ;
  • que certaines catégories de postes ne donnent jamais lieu à publication (notamment les postes de management ou à responsabilités de niveaux E6 et E7).

De la même manière, chacun a pu constater que l’engagement prévu à l’accord du 22 octobre 2008 sur la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences, reprenant une disposition prévue au chapitre 15 (mobilité interne) de la convention de travail, et donnant priorité à la mutation par rapport au recrutement externe n’est pas respecté (y compris au sein même de la filière animée par la DRHRS !).

Ainsi, faute de publication des postes, et donc de candidatures internes exprimées, ce sont autant d’opportunités d’évolution qui sont fermées au nez et à la barbe des salariés de toutes catégories et de toutes filières.